Le but de
cette page
n'est pas de nous apitoyer sur notre sort, mais
bien de défendre notre honneur et dénoncer publiquement les méthodes
utilisées par le groupe Odalys pour arriver à ses fins. |

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Encart C.I.D.U.N.A.T.I
Mr
Didier
GIRARD
Président
départemental des Bouches du Rhône du CIDUNATI
Porte parole du Syndicat National
CIDUNATI
Forains Sud-Est
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Pages relatives à cette affaire :
>> PHOTOS DU
GARDE-MEUBLE
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24
novembre 2011
17 novembre 2011 : L'EXPULSION
Après plus de 3 ans de nuisances
volontaires diverses, prouvées par attestations de nombreux clients et
que des vacanciers ont décrit comme de l'acharnement à notre encontre,
le groupe Odalys a eu raison de nous.
Jeudi 17
novembre et après deux
essais infructueux en
juillet, Odalys – propriétaire des murs du restaurant et de
la résidence
de vacances – mettait en action son plan pour nous expulser de notre
restaurant, acheté par acte notarié le 9 juillet 2007, et
que
nous exploitions familialement.
A 9h du matin, 2 huissiers accompagnés de 5 gendarmes et 6
déménageurs ont, huit heures durant, vidé une grande partie des
meubles et objets du restaurant.
Malgré
la présence de
la presse (voir l'article de La Provence
ci-contre) et d'une action désespérée du Président départemental du CIDUNATI,
Mr Didier Girard, rien ne fut
possible.
- Notre restaurant est maintenant presque
vide.
Il n'y
reste que des affaires
personnelles que nous n'avons même pas eu le droit de prendre (dont des
jouets de notre fille de 9 ans).
- Les congélateurs et des frigos ont été
emportés
pleins.
Qu'est devenu leur contenu ? Vidé dans des poubelles ? Ce serait un bel
exemple en
ces temps de crise...
- Notre mobilier a été emporté et stocké
dans un
révoltant garde-meuble où il tutoie de vieux
pneus et batteries tout en dormant à la belle étoile, prêt à se faire
piller...
- Des vigiles engagés par Odalys
surveillent nuit
et
jour notre restaurant. Ses
serrures ont été changées. Le code du portail de la résidence a lui
aussi été changé,
sans même prévenir les vacanciers sur place (bloqués
dehors, ceux-ci
me téléphonaient pour avoir le nouveau code, un comble !!).
- 6 jours plus tard, notre pancarte donnant
sur
la rue
a été
démontée. Trop pressés de nous enterrer avant que l'on
ne soit vraiment morts....
Bref,
nous voler notre fond de commerce et nous priver de notre outil de
travail ne semble pas encore suffisant. Nous
sommes volontairement trainés plus
bas que terre.
POURTANT...
- Pourtant, suites à nos différends, une
somme
déposée
sur un compte séquestre (CARPA) était susceptible de couvrir les loyers
bloqués.
- Pourtant, en même temps que l'expulsion,
Odalys
opérait une
saisie sur ce compte.
- Pourtant, en soustrayant la facture
impayée par
Odalys
des loyers, la somme reste
inférieure au coût de notre expulsion : 13 000 € !!! Sans
compter
ce que doit leur couter les deux vigiles
présents 24h/24...
- Pourtant, ils nous ont volé un fond de
commerce
que
nous avions acheté 150.000,00€ sans
compter la totale rénovation que nous y avions fait.
Mais quelles qu'en soient les raisons, quand
on
est un
simple commerçant dans une
entreprise familiale, on ne fait pas le poids face aux juristes,
décisionnaires et moyens financiers d'un tel groupe...
COMMENT
EN SOMMES NOUS ARRIVE LA ?
Plutôt qu'une longue explication, voici un extrait de la lettre
ouverte
que j'adresse au directeur
d'exploitation d'Odalys, Mathieu Valaize. (version complète
ci-contre en
format PDF à télécharger). Cet extrait ainsi que les deux articles de
la Provence ci-contre donnent un aperçu de la
situation.
... Pourtant et à maintes
reprises,
quand je vous prouvais les exactions de vos employés, vous persistiez
dans votre intolérable et/ou complice mutisme. Au mieux, vous pavaniez
dans votre tour d'ivoire pendant que j'encaissais les coups bas de vos
collaborateurs, au pire, j'essuyais vos sarcasmes. Ce n'est que dans le
mensonge, grâce à la fausse déclaration de l'un de vos employé, que
vous avez obtenu cette procédure d'éviction !!!
Depuis, cet employé et ancien propriétaire du restaurant, Laurent
Flament, a été condamné par la Justice à me verser une lourde indemnité.
Son (ex?)femme Valérie Saïd/Flament, responsable de votre résidence
jusqu'à mai dernier et fille des fondateurs de ce restaurant, non
satisfaite de nous avoir sciemment, régulièrement et méthodiquement
porté préjudice (au point que des vacanciers vous ont écrit pour
dénoncer ce qu'ils percevaient comme de l'acharnement contre
nous), a
fait de fausses déclarations aux gendarmes entre autres, la rendant
alors complice d'un cambriolage. En effet, leur fils de 16 ans,
Baptiste Flament, est même allé jusqu'à nous cambrioler le 8
février 2011 et a été condamné... |
18 Decembre 2011 : PLAINTE POUR
DIFFAMATION
Au vu du contenu de ce site Internet, Odalys m'attaque en procès pour
diffamation. Ils reconnaissent pourtant qu'il n'y a pas réellement
diffamation en prévoyant dans leur plainte :
"A
titre subsidiaire : le dénigrement
Attendu
en l'espèce que si la diffamation ne devait pas etre retenue, il ne
fait alors
aucun
doute que les agissements de Mr Gossart son constitutifs de dénigrement"
Dans le même temps, Mme Valérie Saïd/Flament porte plainte à la
gendarmerie elle aussi pour diffamation. Suite à mon audition (PV
1419/2011) et aux preuves que j'apportais, le Procureur de la
République a immédiatement classé sans suite cette plainte, ayant
estimé qu'il n'y avait pas eu diffamation de ma part à l'encontre de la
famille Flament...
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Janvier 2012
Les clés des toutes nouvelles serrures seront
bientôt remises par
l'huissier à Odalys. Les
parents de notre cambrioleur vont bientôt pouvoir fouiller
tranquillement dans ce qui nous reste sur place !!!! Sous la protection
de leurs responsables qui ne peuvent feindre l'ignorer, Jacqueline
Prompt - Responsable secteur et Mathieu Valaize - Directeur
d'exploitation. Et nous devons le vivre sereinement....
Concernant une possible reprise des lieux, suivant le
calendrier des procès, nous ne pourrions pas
faire
basculer cette décision avant l'audience du 13 janvier 2012. (la
procédure de ce 25 n'étant, je l'ai appris hier, qu'un dépôt des
dernières conclusions...).
Notre
fond de commerce sera
probablement revendu d'ici
là. Il sera d'ailleurs intéressant d'en connaître le nouveau
propriétaire...
Ou alors, le restaurant sera rasé et d'autres chalets le remplaceront.
Curieusement il y a environ 2 mois, nous avons entendu parler d'une
nouvelle
extension de 8 chalets supplémentaires, bien plus rentable pour Odalys
que la location des murs d'un restaurant...
Dérangerions-nous
depuis
longtemps un autre projet à venir ?...
MAIS
CETTE HISTOIRE NE S'ARRETERA PAS LA !!!
Même si les lenteurs de la
Justice sont connues,
elle n'en finit
pas moins par trier le faux du
vrai. Nous avons donc de grandes chances de gagner en fin de compte
… mais trop tard...
Enfin, un certain nombre d'amis constitués de clients locaux ainsi que
de vacanciers de
ces années passées se mobilisent pour nous soutenir.
Il est très clair que, devant ces abus endurés, sans ce soutien ainsi
que l'aide de notre
avocat, Mt Bernard HINI, de
celle de Didier GIRARD du
CIDUNATI ainsi que du Lieutenant POLGE
de la Gendarmerie de Carnoux, nous aurions déjà
fait comme trop de personnes
dans notre cas : prendre une arme pour soit tirer sur tout ce qui
bouge, soit la tourner contre nous....
Mais,
conformément à
ma lettre ouverte : je ne m'abaisserai pas à leur
niveau, je n'utiliserai pas leurs méthodes de voyous, je resterai dans
la plus stricte légalité, et j'ose encore croire que David ne l'emporte
pas sur Goliath que dans la Littérature...
Affaire à suivre... dont
les nouvelles seront annoncées ici même.
jean-marc
gossart
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